Ce volume se concentre sur la manière dont en Europe le débat sur les communs est discuté au regard des dimensions historiques et contemporaines, en faisant référence de manière critique à l’œuvre d’Elinor Ostrom. Il explore également, du point de vue de la nouvelle écologie politique institutionnelle (NIPE), comment l’Europe a directement et indirectement affecté et affecte les biens communs à l’échelle mondiale. La plupart des recherches sur la gestion des ressources des communs se limitent à traiter de l’un des deux thèmes suivants : soit l’interaction entre la gouvernance participative locale et le développement d’institutions pour la gestion des communs, soit une approche politico-économique centrée sur le changement global tel qu’il est lié à l’expansion de plus en plus mondialisée des modes de production, de consommation et de reproduction sociétale capitalistes. Ce volume fait le lien entre les deux, abordant la manière dont les acteurs mondiaux affectent les biens communs dans le monde entier et comment ils se rapportent aux réponses émergeant de l’intérieur des biens communs dans un monde global-local (glocal). Des auteurs de diverses disciplines universitaires présentent les résultats de leurs recherches sur les développements récents sur les biens communs, notamment : des aperçus historiques ; de nouvelles innovations pour la construction d’institutions participatives en Europe ou plusieurs types d’accaparement de biens communs notamment en Afrique liés aux investissements européens ; et les restrictions à la gestion des biens communs au niveau international. Des études de cas européennes sont incluses, fournissant des exemples intéressants de participation locale à la gestion des ressources communes, tout en montrant simultanément l’Europe comme un centre du capitalisme mondialisé et de ses normes et valeurs affectant le reste du monde, en particulier les pays en développement. Ce livre intéressera les étudiants et les chercheurs d’un large éventail de disciplines, notamment la gestion des ressources naturelles, la gouvernance environnementale, la géographie politique et l’histoire de l’environnement. . Langue : Anglais